L’autonomie est la capacité de prendre ses propres décisions, sans être influencé par les autres. Elle peut être difficile à atteindre dans un monde où de nombreuses personnes sont habituées à ce que d’autres fassent leurs choix à leur place.
Les personnes autonomes sont autodirigées, orientées vers un objectif et capables de fonctionner de manière indépendante. Elles sont capables d’utiliser efficacement leurs compétences et leurs capacités sans dépendre de l’aide ou des conseils des autres.
L’autonomie est une qualité importante pour quiconque veut réussir dans la vie. C’est la clé de voûte de la confiance en soi et de l’estime de soi, car elle signifie que vous croyez en vous et que vous avez suffisamment confiance en votre propre jugement pour prendre des décisions basées sur ce que vous pensez être le mieux au lieu de faire ce que les autres attendent ou veulent de vous.
Les personnes pleinement autonomes sont des penseurs indépendants qui ne se sentent pas obligés de suivre une voie ou une direction particulière simplement parce que tout le monde le fait. Ils poursuivent leurs propres intérêts et objectifs avec passion, même si cela signifie aller à contre-courant ou s’opposer à la tradition.
Le mot « autonomie » vient des mots grecs auto, qui signifie « soi », et nomos, qui signifie « règle ». Appliqué aux enfants et aux adolescents, il signifie qu’ils sont capables de prendre leurs propres décisions sans l’intervention de leurs parents. Cela ne veut pas dire qu’ils ne doivent jamais consulter leurs parents ou d’autres adultes. En fait, il est essentiel qu’ils le fassent, car c’est ainsi que les enfants apprennent à prendre de bonnes décisions et à gérer les situations difficiles.
De nombreux facteurs influent sur la capacité d’un enfant à prendre ses propres décisions, notamment son âge, son niveau de maturité, son intelligence et ses compétences sociales. Certains enfants peuvent être incapables de prendre leurs propres décisions en raison de ces facteurs. Par exemple, un très jeune enfant peut ne pas comprendre les conséquences de ses actes lorsqu’il décide de jouer avec des allumettes ou de traverser en courant une rue fréquentée, sans regarder des deux côtés. Un enfant plus âgé peut avoir du mal à prendre des décisions parce qu’il n’a pas les compétences sociales nécessaires pour gérer efficacement les conflits ou parce qu’il ne dispose pas des mécanismes d’adaptation appropriés pour faire face à des situations stressantes telles que la pression des pairs ou l’intimidation.
L’autonomie est un élément important de l’estime de soi, car elle donne aux enfants un sentiment de valeur et d’indépendance. Elle est également essentielle parce qu’elle guide leur processus de prise de décision lorsqu’ils grandissent, leur permettant de faire des choix qui leur conviennent plutôt que de faire des choses simplement parce que d’autres personnes leur disent qu’ils devraient les faire.
Les enfants qui n’ont pas la possibilité d’être autonomes peuvent avoir des difficultés à prendre des décisions plus tard dans leur vie. Ils peuvent avoir du mal à gérer des situations stressantes ou être confrontés à la dépendance. Ils peuvent même avoir des problèmes d’estime de soi, ce qui affecte leur capacité à établir des relations significatives avec les autres.
Il existe deux types d’autonomie : l’autonomie interne (intrapersonnelle) et l’autonomie externe (interpersonnelle).
L’autonomie intrapersonnelle est la capacité à prendre des décisions pour soi-même. Elle inclut la possibilité de réfléchir à ses propres expériences, sentiments, pensées et désirs. Elle inclut également l’aptitude à évaluer ses propres capacités, objectifs et valeurs. L’autonomie interpersonnelle est, elle, permet de prendre des décisions sur la façon dont on entre en relation avec d’autres personnes dans les situations sociales.
Les théories de l’autodétermination suggèrent que les enfants développent leurs capacités autonomes progressivement, au fil du temps, en interagissant avec leur environnement. La théorie met en évidence que les enfants apprennent à contrôler leur comportement en observant les actions des autres et en recevant un feedback sur ces actions de la part de leur environnement. Ce processus leur permet de développer des compétences cognitives de plus en plus complexes, telles que le fonctionnement exécutif (la capacité à planifier), la régulation des émotions, la résolution de problèmes et la pensée abstraite.
Un enfant qui fait preuve d’une forte autonomie intrapersonnelle peut être capable de se fixer des objectifs, d’identifier ses propres besoins et intérêts, de réfléchir de manière critique aux différentes options qui s’offrent à lui. Elle lui permet aussi de réfléchir à ses expériences passées afin de pouvoir tirer des conclusions sur la façon dont les choses fonctionnent dans son monde. Un enfant qui fait preuve d’une bonne autonomie interpersonnelle est capable d’exprimer clairement ses besoins lorsqu’il interagit avec d’autres personnes, de négocier des compromis et de travailler en coopération avec d’autres personnes.
Nous voulons que nos enfants soient indépendants et autonomes, mais nous voulons aussi être en mesure de prendre soin d’eux lorsque cela est nécessaire. Pour élever des enfants épanouis, il faut savoir quand il est approprié de les laisser prendre des décisions par eux-mêmes et quand il est temps pour d’intervenir et de les aider.
Les enfants naissent avec la capacité d’être autonomes. Ils peuvent agir par eux-mêmes de manière à répondre à leurs besoins et à leurs intérêts. Mais ils ont besoin d’aide pour apprendre comment faire des choix et les mettre en œuvre de manière indépendante, selon la psychologue Tine Van Damme de l’université de Gand, en Belgique. Tine Van Damme étudie comment les enfants développent la capacité de faire des choix de manière autonome (sans l’intervention d’un adulte).
Les enfants développent leur autonomie en faisant des choix par eux-mêmes, en prenant des risques et en choisissant leurs amis. Cela les oblige à surmonter la peur et l’anxiété et à développer la maîtrise de leur comportement.
Les enfants ont besoin de liberté, d’indépendance et d’un sentiment de contrôle sur leur vie. C’est pourquoi il est important de leur laisser décider par exemple des vêtements qu’ils portent, de l’endroit où ils s’assoient dans le bus, du goûter qu’ils préfèrent et même de la façon dont ils dépensent leur argent de poche.
Mais comment savoir quand intervenir pour les empêcher de prendre de mauvaises décisions ? Et quand devons-nous les laisser faire des erreurs pour qu’ils puissent en tirer des leçons ?
La réponse est la suivante : cela dépend.
Il y a des moments où les enfants veulent être traités comme des adultes et d’autres où ils veulent être traités comme des enfants. En tant que parents, c’est à nous de faire la part des choses.
Pour favoriser l’autonomie des enfants, il faut leur donner l’occasion de faire des choix et leur permettre de faire l’expérience du succès et de l’échec, sans intervenir trop tôt ou trop souvent.
Voici comment procéder :
Aidez-les à se fixer des objectifs et à faire des projets
Lorsque les enfants sont jeunes, ils ont besoin de conseils et de soutien pour prendre des décisions. Mais à mesure qu’ils grandissent, il est bon de leur donner davantage d’occasions de s’exercer à prendre des décisions par eux-mêmes. Pour ce faire, vous pouvez les aider à se fixer des objectifs, puis à trouver des moyens de les atteindre. Par exemple, si votre enfant veut jouer du piano, demandez-lui qu’est-ce qui va lui permettre d’atteindre cet objectif (s’exercer tous les jours,…). Ensuite, aidez-le à suivre ces étapes, sans faire les choses à sa place ou prendre des décisions à sa place.
1) Donnez à votre enfant l’opportunité de faire des choix lorsque cela est possible (même si vous n »êtes pas 100% d’accord avec lui).
2) Encouragez les intérêts de votre enfant en l’aidant à trouver des moyens de participer aux activités qu’il aime (même si vous n’êtes pas d’accord avec ces activités).
3) Ne réprimandez pas votre enfant lorsqu’il fait une erreur (sauf s’il y a un danger immédiat bien sûr). C’est d’être confronté à ses propres erreurs qui lui permet d’apprendre et de progresser.
Les limites de l’autonomie
Il existe certaines limites à l’autonomie chez les enfants :
Les enfants selon leur niveau de maturité n’envisagent pas toujours les conséquences de leurs actes. Ils peuvent prendre des risques sans penser aux conséquences ou ne pas les comprendre même si on les leur explique. Par exemple, ils peuvent ne pas se rendre compte que faire du vélo sans porter de casque peut entraîner de graves blessures à la tête s’ils tombent.
Certains enfants, parfois en proie à l’impulsivité agissent ou prennent des décisions irréfléchies. Par exemple, ils peuvent décider de sortir par mauvais temps sans prendre de parapluie parce qu’ils veulent jouer avec leurs amis immédiatement au lieu d’attendre quelques minutes que les nuages de pluie passent.
Les enfants peuvent être égoïstes car ils ne tiennent pas toujours compte des sentiments des autres avant de prendre des décisions, même s’ils en sont parfois capables. Par exemple, lorsqu’on lui demande s’il aimerait que son frère partage ses jouets avec lui…
À l’école, cela peut se traduire par un apprentissage plus personnalisé pour les élèves. Par exemple, si un élève a des difficultés avec les fractions, son enseignant peut lui donner une aide supplémentaire après les cours ou lui confier des cahiers d’exercices portant spécifiquement sur les fractions. Mais que se passerait-il si les enseignants pouvaient obtenir un retour d’information en temps réel sur les résultats de leurs élèves ? Cela leur permettrait d’adapter leurs méthodes d’enseignement en fonction de ce qui fonctionne le mieux pour chaque élève – et c’est exactement ce que l’autonomie peut apporter aux écoles !
Ce n’est un secret pour personne que les élèves d’aujourd’hui ont accès à plus d’informations que jamais auparavant – plus que leurs parents ou grands-parents n’en avaient quand ils étaient jeunes. Cependant, il n’est pas toujours facile pour les enseignants de suivre toutes ces informations, surtout lorsqu’ils ont des centaines d’élèves dans leurs classes.
La théorie de l’autodétermination repose sur trois domaines différents : la relation (interdépendance), la compétence (confiance en soi) et l’autonomie (autodirection). Cette théorie a été créée par Edward Deci et Richard Ryan dans leur livre « Self-determination theory : a macrotheory of human motivation, development, and health » (Deci & Ryan, 2017).
Selon Deci et Ryan (2017), » une personne qui fait l’expérience de niveaux élevés de relation mais de faibles niveaux de compétence ou d’autonomie se sent contrôlée ou manipulée par les autres » (p. 54). D’autre part, si une personne connaît des niveaux élevés de compétence ou d’autonomie mais de faibles niveaux de relation, alors elle peut se sentir négligée ou ignorée par son entourage.
Les enseignants et les parents passent beaucoup de temps à essayer de trouver comment aider les enfants à réussir à l’école. Ils se concentrent souvent sur l’amélioration des résultats des tests et des notes, mais il existe une autre façon de considérer les performances scolaires : en mesurant le niveau d’autonomie des élèves.
L’autonomie est un état d’esprit qui permet aux gens d’agir de manière indépendante et de faire leurs propres choix. Lorsque les gens se sentent autonomes, ils ont l’impression de contrôler leur vie, ce qui peut être bon ou mauvais selon la situation. Par exemple, si vous vous sentez stressé parce que vous avez trop de travail à faire, le fait de vous sentir autonome peut vous aider à le surmonter.
Selon les chercheurs, l’autonomie est un facteur important pour déterminer si une personne réussit ou non dans ses études, car elle peut améliorer la motivation et le comportement de manière positive et négative. Un manque d’autonomie peut être à l’origine de stress, d’anxiété ou de dépression – autant de symptômes qui affectent négativement la capacité d’apprentissage – tandis qu’une trop grande autonomie peut conduire à de mauvaises capacités de prise de décision et à un comportement à risque qui pourrait également compromettre la réussite.
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