Le sommeil est l’état opposé à l’éveil. Il se caractérise par une perte de conscience temporaire notre l’environnement extérieur.
Quel que soit notre âge, enfant, adolescent, adultes, personne âgée, nous avons tous les mêmes stades de sommeil. Ceux-ci sont répartis en 2 types :
Plusieurs cycles successifs composent le sommeil (environ 4 à 6). En moyenne, un cycle dure 90 minutes. Chaque cycle du sommeil commence par du sommeil léger et se termine par le sommeil paradoxal.
Les cycles se composent des stades de sommeil N1, N2, N3 et paradoxal en proportions variables.
Le sommeil profond quant à lui, est davantage présent en première moitié de nuit, alors que les sommeils léger et paradoxal sont prépondérants en seconde partie de nuit.
Nous passons en moyenne presque un tiers de notre vie à dormir. Il est très important d’avoir un sommeil de qualité pour se régénérer et ne plus ressentir de sensation de fatigue.
La somnolence est due à la pression de sommeil, qui elle-même dépend du temps resté éveillé et de l’énergie dépensée au cours de la journée.
Ainsi, plus l’on reste éveillé, plus la pression augmente et plus on a envie et besoin de dormir.
En réalité, ce qui augmente, c’est la quantité de substances hypnogènes qui provoquent la somnolence.
Parmi ces substances, figure l’adénosine qui se fixe sur les neurones responsables de l’éveil et les inhibe.
Passé un certain seuil d’accumulation de ces substances, l’effet de somnolence provoqué est presque irrésistible.
Cela explique pourquoi il est difficile pour la majeure partie d’entre nous de s’endormir à 18h : ce seuil d’accumulation est rarement atteint.
Ajouté à cela, l’horloge biologique est à cette heure dans une zone non propice à l’endormissement. Car notre corps connaît un pic de température vers 18h.
Au cours de la nuit, le taux d’adénosine baisse progressivement et nous finissons par nous réveiller.
Donc dormir régénère, repose.
Pourquoi se sent-on reposé ?
Le rôle du sommeil dans la survenue ou la prévention des maladies ou leur aggravation, nécessite d’y accorder une attention rigoureuse. Considérer le sommeil comme un élément d’éducation et de prévention, au même titre que d’autres préoccupations comme la nutrition, est indispensable.
Les effets secondaires indésirables et néfastes du manque de sommeil ou d’un mauvais sommeil sont considérables, tant sur la qualité de vie que sur la santé physique et psychologique.
Notre mode de vie contemporain : recherche de performance, productivité à tout prix, stress, pression au travail, « peu de sommeil » valorisé… ne respecte pas notre horloge circadienne.
L’horloge circadienne est l’horloge biologique qui règle le fonctionnement de notre organisme. Elle a un rôle crucial sur le sommeil.
Avec un deuxième mécanisme appelé la pression de sommeil, cette horloge régule les niveaux d’éveil et de sommeil naturels de nos corps sur 24h.
De cette horloge dépend notre température, notre rythme cardiaque ou la sécrétion des principales hormones du sommeil que sont le cortisol et la mélatonine.
Notre corps est bien génétiquement programmé pour respecter ce rythme.
Nous le savons entre autre grâce à l’expérience menée en 1962 d’un jeune géologue : Michel siffre qui s’isola dans un glacier dans les Alpes pendant presque 2 mois sans aucun moyen de se repérer dans le temps. Il fit malgré cela des nuits de 8h de sommeil toutes les 24h30.
Notre corps est donc fait au sens propre du terme pour respecter ce rythme : celui de l’horloge circadienne. Qui bien sûr peut varier légèrement d’un individu à un autre.
Depuis Edison et l’invention de l’ampoule, qui permit de faire autre chose que de dormir la nuit, certains d’entre nous considèrent que le sommeil est une perte de temps, que l’on peut ou doit occuper ces heures à d’autres activités « plus productives ».
C’est une grave erreur qui a pour résultat une privation de sommeil chronique dans nos sociétés. D’autant qu’il existe ce que l’on appelle des synchroniseurs. C’est-à-dire des facteurs environnementaux comme la lumière, ou la température extérieure, ou bien sociaux comme le sport ou les repas qui permettent au corps d’influencer notre horloge, et qui pourraient dans l’idéal contrebalancer les effets néfastes de notre rapport au travail notamment.
Malheureusement eux aussi de nos jours ne sont pas réguliers.
Ce manque de sommeil ou mauvais sommeil a malheureusement un impact négatif sur :
Suite aux récentes études réalisées par des scientifiques les conséquences d’un mauvais sommeil, certains experts ont établi des recommandations pour favoriser un sommeil de qualité :
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